Sunday 10 May 2015

MUSLIM PHILOSOPHER IBN KHALDUN - INTRODUCTION TO HISTORY

 Ibn Khaldun quoted by U.S. President Ronald Reagan 

THE AXIS OF EVIL:USA, UK & ISRAEL

911 False Flag - American Traitors & Mossad - Where are the Oath Keepers? - Ken O'Keefe

Ken O'Keefe
Published on 20 Dec 2014
This is the updated version (as of December 2014) of my 911 production originally broadcast on The Peoples Voice in January 2014. It has additional footage and commentary, improved graphics and is a direct response to David Cameron's ridiculous speech at the UN General Assembly in 2014.
 Ibn Khaldun on the Rise and Decline of Empires
j bartlett

  Theo Humanism Lecture 3 Ibn Khaldun


Ibn Khaldun (1332-1406) Muslim Philosopher

Religious Studies
Published on 22 Apr 2013


Ibn Khaldun is the most important figure in the field of History and Sociology in Muslim History. He is one of those shining stars that contributed so richly to the understanding of Civilization. In order for one to understand and appreciate his work, one must understand his life. He lived a life in search of stability and influence. He came from a family of scholars and politicians and he intended to live up to both expectations. He would succeed in the field of Scholarship much more so than in any other field.
Ibn Khaldun's influence on the subject of history, philosophy of history, sociology, political science and education has remained paramount ever since his life. His books have been translated into many languages, both in the East and the West, and have inspired subsequent development of these sciences. For instance, Prof. Gum Ploughs and Kolosio consider Muqaddimah as superior in scholarship to Machiavelli's The Prince written a century later, as the forrner bases the diagnosis more on cultural, sociological, economic and psychological factors.His central theme in the Muqaddimat was asabiyah, strong solidarity ( organic ). What motivates history forward is asabiyah. There is a tribe or family, with a strong solidarity, a strong religious belief. They come, motivated by this ideology, and take over a Government, and lead the nation. They then apply this organic phase to history

 Ibn Khaldun Biography

 Published on 27 May 2014

Ibn Khaldun Biography - Google #goodoocollect #Youtube
Ibn Khaldun Biography - Google #goodoocollect #Youtube
Ibn Khaldun Biography - Google #goodoocollect #Youtube

Ibn Khaldun - Wikipedia, the free encyclopedia
en.wikipedia.org/wiki/Ibn_Khaldun
Wikipedia
Ibn Khaldūn (full name, Arabic: أبو زيد عبد الرحمن بن محمد بن خلدون الحضرمي‎, Abū ... Muḥammad bin Khaldūn Al-Ḥaḍrami; May 27, 1332 AD/732 AH -- March 19, ..... when a biography of him appeared in Barthélemy d'Herbelot de Molainville's ...
‎Biography - ‎Works - ‎Legacy - ‎See also
Ibn Khaldun Biography - YouTube
Birthday of Ibn Khaldun
Google Doodle Birthday of Ibn Khaldun - YouTube
Ibn Khaldun (1332-1406) Muslim Philosopher - YouTube
History of Ibnu Khaldun - YouTube
The Adventures of Ibn Khaldun - YouTube
Ibn Khaldun Presentation 1 - YouTube
Ibn Khaldun quoted by U.S. President Ronald Reagan
Ibn Khaldun: An Eminent Social Observer - YouTube
Ibn Khaldun on the Rise and Decline of Empires - YouTube
IBN KHALDUN - His Life and Work - Islamic Philosophy Online
Ibn Khaldun: Biography from Answers.com
Birthday of Ibn Khaldun - Google
www.google.com/doodles/birthday-of-ibn-k­haldun
Concise Biography of Ibn Khaldun - Medieval History
Searches related to Birthday of Ibn Khaldun

ibn khaldoun biography
ibn khaldun biography summary
ibn khaldun muqaddimah
ibn khaldun quotes
ibn khaldun sociology
ibn khaldun amazon
ibn khaldun muqaddimah pdf
ibn khaldun writings

Searches related to ibn khaldun biography
ibn sina biography
ibn rushd biography
ibn battuta biography
avicenna biography
omar khayyam biography
ibn khaldun biography summary
ibn khaldun education
ibn khaldun quotes

Searches related to ibn khaldun biography summary
ibn khaldun muqaddimah summary
ibn khaldun his life and work
ibn khaldun quotes
ibn khaldun sociology
ibn khaldun amazon
ibn khaldun muqaddimah pdf
ibn khaldun writings
ibn khaldun school

Searches related to ibn khaldun muqaddimah
ibn khaldun muqaddimah summary
ibn khaldun muqaddimah pdf
ibn khaldun muqaddimah pdf free download
muqaddimah chapter summaries
ibn khaldun muqaddimah english pdf
ibn khaldun muqaddimah in urdu
ibn khaldun muqaddimah pdf download
ibn khaldun muqaddimah sparknote

Searches related to ibn khaldun quotes
avicenna quotes
some quotes from works by ibn khaldun
ibn sina quotes
omar khayyam quotes
ibn khaldun quotes history
ibn rushd quotes
ibn battuta quotes
ibn khaldun biography

Searches related to ibn khaldun sociology
ibn khaldun summary
sociology css
ibn khaldun biography
ibn khaldun life
everything ibn khaldun
true father sociology
abdel rahman ibn khaldun
summary ibn khaldūn

Searches related to ibn khaldun muqaddimah pdf
ibn khaldun muqaddimah pdf download
muqaddimah ibn khaldun urdu pdf
group feeling khaldun
ibni haldun
ibn khaldun muqaddimah summary
ibn khaldun muqaddimah english pdf
ibn khaldun muqaddimah pdf free download
ibn khaldun muqaddimah in urdu

Searches related to ibn khaldun writings
books ibn khaldun
ibn khaldun philosophy
ibn khaldun ideas
ibn khaldun muqaddimah
ibn khaldun al hadrami
ibn khaldun sociology
ibn khaldun theory of civilization
ibn khaldun quotes

On The Spot Trans 7

Ibn Khaldûn au secours d’un orient sclérosé et d’un monde ravagé par une mondialisation vorace, par Leila Salem.





4 décembre 2006.

« Lire Ibn Khaldûn aujourd’hui, c’est prendre la mesure d’une pensée non-européenne majeure et inviter à des approches comparatives afin de contrer l’idée d’un fossé entre les cultures et les pensées qui les portent » Esprit, novembre 2005.
Un jour de 1364, le roi Pierre 1er accueillit dans son Alcazar à Séville un jeune ambassadeur venu de Grenade du nom d’Ibn Khaldûn. Alcazar, situé à côté de l’immense et ancienne mosquée almohade de Séville devenue la cathédrale de la capitale chrétienne, fut construit par les omeyyades d’Espagne à partir de 844 sous le règne de Abd al-Rahman II. Un siècle avant, Séville était une province d’Al Andalous, un pays qui s’étendait dans la péninsule Ibérique du Portugal à l’Ebre et qui, en cette année de 1364 était circonscrit au seul royaume de Grenade.
La famille du jeune Ibn Khaldûn avait connu Séville au temps de la gloire d’Al Andalous et avait joué un rôle important dans l’histoire de cette ville. Ses ancêtres prirent le chemin de l’exode vers 1248-1249 après l’annexion de Séville par les Chrétiens et s’installèrent définitivement à Tunis.
Pour Ibn Khaldûn, comme pour beaucoup de ses contemporains, Al Andalous était le lieu de la nostalgie et de l’éblouissement. Durant toute sa vie et à travers ses écrits, Ibn Khaldûn considérait ce lieu comme sa vraie patrie spirituelle même s’il gardait pour l’Afrique du Nord, sa terre natale, une affection particulière.
Pierre 1er fut séduit par l’éloquence et l’activité intellectuelle d’Ibn Khaldûn ; il le pria de rester et lui proposa de devenir son vizir mais ce dernier déclina l’offre et retourna à Grenade auprès du jeune prince Nasride Mohammed V et de son ami et rival Ibn Al-Khatib, vizir de Mohamed V et grand intellectuel de renom.
En cette année, Grenade était le dernier bastion d’un vaste califat qui fut un siècle auparavant phare du monde entier. Grenade la métissée, celle qui était peuplée d’Andalous aux origines diverses autochtones ou immigrées et aux langues et aux religions différentes était isolée et presque entièrement musulmane, il ne restait presque aucun chrétien et à peine quelques juifs. Grenade, comme le reste du monde musulman, était en train de tourner la page d’un passé prodigieux et fécond pour entrer dans une phase de décadence inéluctable. Le merveilleux Orient agonisant et la délicieuse Andalousie mourante ont-ils inspiré la théorie cyclique des civilisations, leurs grandeurs, leurs décadences et l’éternel recommencement qu’Ibn Khaldûn développa quelques années plus tard ?
Ibn Khaldûn resta deux ans à Grenade puis en 1365, il retourna en Afrique du Nord pour continuer sa carrière d’homme politique. Il servit différents états et étudia leurs institutions et leurs affaires ; il se mêla aux tribus berbères et observa leurs caractéristiques et leurs traditions. Puis à 42 ans, il se retira de la scène politique et s’isola près de Tiaret en Algérie pendant quatre ans pour rédiger Al Muqaddima ( le premier tome de son premier livre d’histoire universelle : le livre des exemples Kitab Al Ibar).
Lassé par la violence politique qui agitait l’Afrique du Nord, Ibn Khaldûn tenta de regagner la terre de ses ancêtres dans l’ancienne Andalousie. Malheureusement les choses ont beaucoup changé depuis 1363. Le roi Pierre 1er était mort, assassiné par son beau-frère Henri et le roi Mohamed V n’était plus ce jeune prince tolérant qu’Ibn Khaldûn avait connu quelques années auparavant et était devenu un tyran impitoyable. Quant à son ami et rival Ibn Al Khatib, il fut exilé en Afrique du Nord par le despote Mohammed V, où il fut accusé d’hérésie du fait de son attirance pour le soufisme et son amour pour la philosophie, il fut emprisonné et il mourut étranglé dans sa prison de Fès en 1374.
Ibn Khaldûn renonça donc à la terre de ses ancêtres et quitta définitivement l’Afrique du Nord pour le Caire afin de se consacrer à l’enseignement, à la magistrature et à l’écriture.

Ibn Khaldûn un génie universel et intemporel
Ibn Khaldûn est l’un des plus grands penseurs arabes. Son oeuvre Kitab Al Ibar ( Livre des Exemples) est une monumentale histoire universelle « c ’est un monde ... une histoire du monde », écrit Gabriel Martinez-Gros. La première partie, Al Muqaddima (Introduction à l’histoire universelle), est un exposé théorique très pertinent pour l’étude des civilisations. La deuxième partie, Kitab Al Ibar (le livre des exemples), est une illustration de la théorie établie dans Al Muqaddima et un guide inestimable de l’histoire des musulmans d’Afrique du Nord et des Berbères. La troisième partie et la dernière est un livre autobiographique connu sous le nom de Rihla (voyage) qui est une étude particulière de l’histoire universelle à travers la vie d’un homme qui est celle de l’auteur.
Des sociologues, historiens ou philosophes tels Gabriel Martinez-Gros, Yves lacoste, Sylvestre de Sassi, De Slane, Quatremère, Franz Rosenthal, Gaston Bouthoul, Gilbert Grandguillaume, Vincent Monteil, Abdesselaqm Cheddadi, Maxime Rodinson et tant d’autres s’accordent pour dire qu’Ibn Khaldûn est un homme d’esprit de tous les temps qui a précédé son époque de plusieurs siècles, il a « conçu et formulé une philosophie de l’Histoire qui est sans doute le plus grand travail qui ait jamais été créé par aucun esprit dans aucun temps et dans aucun pays » a affirmé le grand historien anglais Arnold Toynbee.
Avec son oeuvre révolutionnaire, Ibn Khaldûn, cinq siècles avant Auguste Comte l’inventeur de la sociologie, a fondé une science nouvelle celle de la civilisation humaine et de la société humaine « notre propos actuel, est une conception nouvelle... C’est une science indépendante, dont l’objet spécifique est la civilisation humaine et la société humaine » écrivait Ibn Khaldûn dans son premier livre.
Précurseur de la théorie moderne de l’histoire, il en fit une science à part entière qui suit des processus soumis à des lois « l’histoire est une science, elle consiste à méditer, à s’efforcer d’accéder à la vérité, à expliquer avec finesse les causes et les origines des faits, à connaître à fond le pourquoi et le comment des évènements ». L’auteur d’Al Muqaddima mis en garde contre le piège du mensonge « il faut combattre le démon du mensonge avec la lumière de la raison » écrivait-il.
Il insista sur l’objectivité sans parti pris et le souci scrupuleux de ne rien accepter sans explication « ils [des historiens] acceptent d’emblée leur histoire pour argent comptant, sans les contrôler...ni les comparer...ainsi s’égarent-ils loin de la vérité » critiquait-il les historiens de son époque et ceux qui l’ont précédé.
Il prévint contre la tentation du sensationnel et il recommanda la prudence à chaque fois qu’il s’agit d’argent ou d’effectifs militaires ; pour y parvenir « il faut toujours en revenir aux sources et s’en remettre à soi-même » afin de distinguer « naturellement entre le possible et l’impossible » affirmait-il.

Al Muqaddima, « c’ est un monde ...sur l’histoire du monde »
Dans Al Muqaddima, Ibn Khaldûn fournit des schémas et des idées pour l’Histoire universelle et établit plusieurs concepts dont trois sont fondamentaux pour comprendre la pensée Khaldûnienne :
- Al Umran (civilisation, organisation sociale, État),
- Al Açabiyya (solidarité, esprit de corps, force sociale ou cohésion ; elle peut aussi dans certains cas désigner la force clanique, tribale, communautaire ou religieuse),
- Al Mulk (pouvoir, souveraineté, État).
Pour Ibn Khaldûn, la vie en société est une nécessité pour l’homme « L’homme est fait pour vivre en société » et il est « politique par nature » il ne peut donc se passer de Umran (État).
Pour pouvoir s’organiser en société, les hommes ont besoin d’une Açabiyya (solidarité). Lorsqu’un groupe humain qui présente une certaine homogénéité et cohésion prend conscience de ses intérêts collectifs et se découvre des buts communs, il s’organise et l’esprit de corps se transforme en un instinct de domination qui donne naissance au Mulk (pouvoir).
Pour Ibn Khaldûn, le pouvoir est un concept strictement politique qui peut prendre la forme d’une monarchie, d’une royauté, d’une tyrannie ou encore d’un califat ; il est le moteur de l’histoire et sans lui, il n’y a pas de Umran (civilisation, État) « Quand la vie en société se réalise...il devient nécessaire d’avoir un chef qui les défend les uns contre les autres, à cause de l’agressivité et de l’iniquité qui sont inhérentes à leur nature animale  ».

Sans solidarité, pas de pouvoir et sans pouvoir pas d’État .
La nécessité de la vie en société pousse des tribus bédouines à porter le mouvement qui leur permet de passer d’une civilisation rurale et bédouine à une civilisation urbaine et sédentaire. Ce passage ne peut se faire que par la création d’un État et le choix d’un souverain dont le but est de permettre aux hommes de vivre en société, de cumuler les savoirs, les activités et les richesses.
Ces tribus solidaires, courageuses partageant les biens et supportant les privations créent un État fort et « juste ». Pour que l’État prospère, il doit assurer la stabilité de la domination et le maintien des populations sous le contrôle, imposer la paix, désarmer ses sujets et détruire les solidarités naturelles.
Le courage, les violences, les solidarités sont peu à peu éradiqués et sont remplacés par la violence organisée de l’État (représentée par son armée), par le goût et l’amour du gain et de l’argent et par l’obéissance. La loi, l’éducation, les sanctions et le désarmement de la population permettent la levée de l’impôt, signe de soumission des sujets et de l’éradication de la Açabiyya. Le pouvoir est respecté et craint, la civilisation urbaine se développe, les sciences s’épanouissent et la démographie augmente.
Quand le bien-être s’installe, la société devient de plus en plus individualiste et soumise et l’esprit de corps rompt. Des classes sociales apparaissent ; elles s’affrontent, mais continuent au début à vivre ensemble en paix.

Quand le luxe est à son comble, les luttes interclasses deviennent plus rudes, des turbulences politiques apparaissent et la paix sociale décline. L’État faiblit et le pouvoir devient coercitif, l’injustice s’installe et la solidarité naturelle disparaît complètement. La levée d’impôt se fait par la force et la spoliation. Moins prospère, le pays devient moins peuplé et les villes sont désertées ; la baisse démographique entraîne une diminution du travail qui à son tour conduit à la pauvreté et à la misère et le Umran (civilisation) finit par dépérir « Le luxe corrompt le caractère. L’âme prend toutes sortes de vices et de mauvaises habitudes...conséquences : régression et ruine. La dynastie montre des signes de perdition et de dissolution. Elle attrape les maladies chroniques de la vieillesse et meurt » rapportait Ibn Khaldûn dans Al Muqaddima. Et il ajoutait « Quand un État parvient à un haut degré de bien-être et d’aisance. Les habitudes du luxe se développent rapidement chez lui et il abandonne la vie dure et grossière qu’il avait menée jusqu’alors, afin de jouir du superflu ...il s’aperçoit combien le superflu est indispensable ...la souveraineté s’use dans le luxe et c’est le luxe qui la renverse ».

La « laïcité »
Une autre originalité d’Ibn Khaldûn est qu’il pense la politique indépendamment de la religion. Abdesselem Cheddadi, explique qu’il a existé assez tôt dans les pays musulmans, une séparation du pouvoir politique et du pouvoir religieux qu’Ibn Khaldoun a parfaitement identifiée et décrite. Le politique était un domaine réservé où les ulémas n’avaient pas leur mot à dire. La religion n’était qu’une force sociale, parmi d’autres ; elle jouait le rôle de ciment pour unifier les hommes autour d’un même idéal, mais ne dominait pas le pouvoir, elle lui subordonnait. Ibn Khaldûn, qui était à la fois rationaliste et mystique, explique que cette tendance à séparer le politique du religieux est due à la faiblesse de l’homme et à son incapacité à soumettre les lois politiques aux lois de la « vraie religion ».

L’injustice détruit la nation
Dans un chapitre, Ibn Khaldûn aborde la nature du pouvoir et la qualité d’un dirigeant politique. L’intérêt que représente un dirigeant politique pour son peuple ne dépend pas de son physique, ni de son savoir et ni même de son esprit. Ce qui compte, c’est que « le pouvoir doit être bon et bénéfique ; il doit servir les intérêts du peuple sinon il est nocif et mortel ». Un gouverneur est bon lorsqu’il « porte intérêt aux conditions de vie de son peuple » et qu’il soit doux « Ce qui fait une bonne autorité, c’est la douceur » et « tout pouvoir fondé sur la contrainte et la domination, et qui laisse libre cours à l’irascibilité, est injustice et oppression ». Les injustices telles la spoliation sans compensation ni motif, le travail forcé, la soumission à une obligation illégale, la réclamation d’autre chose que son dû ou le non-respect des droits du peuple détruisent la nation.
Un souverain qui utilise la force, compte et dénonce les fautes de son peuple, provoque la peur chez ce dernier, le pousse à la déprime, au mensonge, à la ruse et à la fraude.

Ibn Khaldûn et le monde d’aujourd’hui
Ibn Khaldûn était inconnu et n’a été découvert en occident qu’au moment de la colonisation de l’Algérie « il a été redécouvert en Europe par Sylvestn de Sacy, qui publia en 1830 des extraits de la Muqaddima, en version arabe puis en traduction. [...] Mais c’est surtout la conquête de l’Algérie et la décision, en 1840, du ministre de la Guerre de faire traduire le Kitâb al-’Ibar qui lancèrent un courant d’intérêt scientifique pour l’oeuvre, qui crût avec le temps » rapporte Claude Horrut.
Depuis, beaucoup de penseurs et de critiques occidentaux se sont intéressés à son oeuvre, l’ont étudiée et l’ont traduite. Il a été comparé à Marx, Montesquieu, Tocqueville, Saint-Simon et bien d’autres. Beaucoup ont affirmé que la conception de l’histoire d’Ibn Khaldûn est très proche de celle qui s’est développé à la fin du XIXe siècle, que ses thèses peuvent être comparées à celles des penseurs modernes et ses analyses appliquées à notre monde actuel. En effet, Ibn Khaldûn posait bon nombre de questions que se posent les historiens actuels et cherchait, comme eux, à leur trouver une réponse dans les structures politiques, économiques et sociales.
Cependant les corrections et les rectifications à apporter aux traductions et aux idées sont nombreuses. Certains penseurs occidentaux refusant de reconnaître que la société musulmane de l’époque était en avance sur son temps, couvrent d’éloges Al Muqaddima et dénigrent Kitab Al Ibar. Ils affirment qu’Ibn Khaldûn n’était qu’un accident et que seul l’Europe du XIIIe était capable de produire des penseurs universels avec la stature d’Ibn Khaldûn « L’agrément de la Muqaddima et le rejet des Ibar disent : nous acceptons le génie, nous écartons son peuple - et le génie l’est aussi parce qu’un incompréhensible fossé le sépare des siens, qu’il échappe aux explications de l’histoire » témoigne Gabriel Martinez-Gros.
Certains au XXe siècle sont encore allés plus loin en falsifiant et en utilisant frauduleusement l’oeuvre d’Ibn Khaldûn pour justifier des thèses racistes et colonialistes.

Ibn Khaldûn au secours du monde sous-développé
Ibn Khaldûn fit une analyse scientifique étonnement moderne des sociétés musulmanes du XIV siècle en déclin. Il expliqua les raisons qui mènent à l’échec des structures politiques et par suite sociales et économiques. Pour expliquer le déclin des civilisations nées en Afrique du Nord, Ibn Khaldûn n’a pas cherché à imputer les causes à des puissances conquérantes étrangères mais à des facteurs endogènes et généraux.
Ses études n’ont malheureusement pas été exploitées par les maghrébins d’avant colonisation et l’engrenage dans lequel ils étaient enfermés depuis des siècles a rendu possible la domination coloniale au XIXe siècle qui a conduit à l’actuelle situation de sous-développement de ces pays.
Yves Lacoste explique que l’étude des traits les plus originaux et les plus importants de l’oeuvre d’Ibn Khaldûn permettra de saisir les causes profondes du sous développement de ces pays « Les recherches, l’analyse et la synthèse qu’a effectuées ce Maghrébin génial du XIVe siècle nous aident aujourd’hui à mieux comprendre le problème qui est sans doute le plus vaste et le plus dramatique de notre temps : le sous-développement » affirme Yves Lacoste.
Certes, la domination des puissances occidentales représente un facteur non négligeable de l’actuelle situation de sous-développement des pays musulmans mais les causes intérieures ont aussi leur importance « la conquête ne résulte pas seulement de la puissance militaires des colonisateurs. Les structures qui existaient depuis plusieurs siècles en Afrique du Nord ont facilité leur entreprise d’une façon décisive » ajoute Yves Lacoste.
Immobilisme, fatalisme et résignation sont les maux qui rongent les sociétés musulmanes d’aujourd’hui. Les analyses faites par Ibn Khaldûn ont montré que l’islam n’a pas été une cause première de la paralysie du système social, politique et économique et que la fatalité était inexistante dans les moments florissants et dynamiques de la civilisation musulmane. Cet islam paralysé et paralysant n’est apparu qu’avec le déclin « l’idéologie d’une société gagnée par l’ankylose ne pouvait rester dynamique et c’est dans la mesure où l’islam a été paralysé qu’il est devenu paralysant » et les vraies raisons sont à rechercher dans les causes internes de ces sociétés.
Ce génie hors norme a légué aux maghrébins en particulier et aux musulmans en général un trésor inestimable, qui est malheureusement peu et mal étudié. Une autre lecture d’Ibn Khaldûn plus intelligente et plus profonde pourra certainement les aider à comprendre la racine de leurs maux afin d’apporter les remèdes nécessaires pour sortir de cette léthargie.

Ibn Khaldûn au secours du monde mondialisé, capitaliste et ultralibéral
Face à une société musulmane paralysée et figée, d’autres sociétés « civilisées », « sédentarisées » et individualistes ressemblant de plus en plus à la société d’Ibn Khaldûn se développent en occident et ailleurs. Dans ces sociétés, le marché règne en maître absolu et la mondialisation et l’ultralibéralisme détruisent jour après jour toutes les solidarités (des peuples, des citoyens, des familles, des voisins, des syndicats, des travailleurs) pour les remplacer par une concurrence de tous contre tous. Les peuples et les classes sociales s’affrontent ; les liens et les relations humaines ne sont dictés que par les lois du marché, des villes sont devenus des mégapoles avec de gigantesques agglomérations de population et la nature saignée à blanc commence à rendre l’âme.
Ces sociétés qui sont devenues des modèles de la théorie d’Ibn Khaldûn, obéiront-elles à la loi du théoricien des civilisations et connaîtront-elles le même sort que les civilisations Nord Africaines ?
Dans la grande transformation, Karl Polanyi, affirme que « Permettre au mécanisme du marché d’être l’unique directeur du sort des êtres humains et de leur environnement naturel aurait pour résultat la démolition de la société », la réponse serait-elle donc oui ? Si c’est le cas, que peut apporter Ibn Khaldûn pour la compréhension de ces sociétés qui capitulent devant le marché et dont la lassitude a atteint son seuil critique ?
Ibn Khaldûn, 600 ans après reste le génie de tous les temps

Leila Salem

Bibliographie
- Ibn Khaldûn et les sept vies de l’islam, Gabriel Martinez-Gros, Actes Sud, 2006.
- Discours sur l’histoire universelle, Al Muqaddima, Vincent Monteuil, Thesaurus, 1968(nouvelle édition 2006)
- Naissances de l’Histoire, passé du tiers monde, Yves Lacostes, La Découverte, 1998
- Esprit, novembre 2005
- Peuples et nations du monde (1 et 2), Abdesselem Cheddadi, Sindbad, 1986
- Ibn Khaldûn, l’homme et le théoricien de la civilisation, Abdessalam Cheddadi , Gallimard, 2006
- Ibn Khaldûn au prisme de l’occident, Krzysztof Pomian, Gallimard , 2006
- Ibn Khaldun- Un islam des Lumières ?, Claude Horrut, Complexe, 2006.
- L’Andalousie arabe, une culture de tolérance, Maria Rosa Menacal, traduit de l’anglais par Mélanie Marx, collection Mémoires, 2004.


Deux pays, une même terre : détruire les ghettos, par Leila Salem.
Visiter le passé pour mieux construire le présent : Le trésor de la poésie hébraïque, produit de la civilisation arabo-musulmane, par Leila Salem.

URL de cet article 4429

 

Fin d'une civilisation

De la chute de Rome au déclin de l'Occident

L'Histoire s'écrit au présent. À chaque époque, nous regardons le passé avec nos préoccupations du moment et dans le souci de justifier nos orientations éthiques et politiques. Ainsi en est-il du regard porté sur la chute de l'empire romain.
Joseph Savès
Petite chronologie de la Rome décadente
17 mars 180 : mort de l'empereur Marc-Aurèle
Fin du Siècle d'Or des Antonins, début du Bas Empire.
Septembre 270 : avènement d'Aurélien, premier des empereurs illyriens
Rome est ceinturée de remparts.
13 juin 313 : Constantin promulgue l'édit de Milan et légalise le christianisme.
9 août 378 : l'empereur Valens est battu et tué par les Wisigoths, à l'issue de la bataille d'Andrinople.
17 juin 395 : mort de Théodose 1er, dernier empereur romain
Après lui, l'Orient et l'Occident romains ne referont plus leur unité.
31 décembre 406 : les Barbares en armes franchissent le Rhin.
24 août 410 : sac de Rome par Alaric.
27 décembre 537 : l'empereur d'Orient Justinien inaugure Sainte-Sophie
À la fois une fin, celle de l'Antiquité païenne, et un commencement, celle de l'Orient byzantin.

Les Romains de la décadence (Thomas Couture, 1847, musée d'Orsay, Paris

Décadence? Vous avez dit décadence?

La chute de l'empire romain inspire les historiens depuis qu'en 1734, Charles de Montesquieu publia un premier essai : Considérations sur les causes de la grandeur des Romains et de leur décadence. Le philosophe analyse avec finesse l'évolution de Rome, la perte d'esprit civique dans les classes supérieures, le despotisme qui annihile l'esprit républicain, l'entretien de plus en plus coûteux de l'armée etc.
Une génération plus tard, dans une époque dominée par l'anticléricalisme militant, le voltairien anglais Edward Gibbon montre moins de subtilité. Écrivant sur le déclin de Rome, il en fait porter la responsabilité sur le triomphe du christianisme et la diffusion du monachisme :
« On consacrait sans scrupule aux usages de la charité ou de la dévotion une grande partie des richesses du public et des particuliers ; et la paye des soldats était prodiguée à une multitude oisive des deux sexes, qui n'avait d'autres vertus que celles de l'abstinence et de la chasteté » (Histoire de la décadence et de la chute de l'empire romain, 1776).
Le XIXe siècle voit affleurer dans les milieux intellectuels et artistiques l'appréhension d'une décadence des mœurs. C'est ce que reflète en 1847 le succès de la grande toile de Thomas Couture : Les Romains de la décadence, saluée comme un chef-d’œuvre. Un cénacle littéraire est plus tard qualifié de Décadents (Octave Mirbeau, Jules Barbey d'Aurevilly, Auguste de Villiers de l'Isle-Adam...), dans un parallèle avec ces Romains de pacotille.
En 1919, après la Première Guerre mondiale, Paul Valéry écrit dans La Crise de l'Esprit :
« Nous autres, civilisations, nous savons maintenant que nous sommes mortelles. Nous avions entendu parler de mondes disparus tout entiers, d'empires coulés à pic avec tous leurs hommes et tous leurs engins ; descendus au fond inexplorable des siècles avec leurs dieux et leurs lois, leurs académies et leurs sciences pures et appliquées (...). Tout ne s'est pas perdu mais tout s'est senti périr. Un frisson extraordinaire a couru la moelle de l'Europe (...) », avec là aussi une référence implicite à Rome.
Oswald Spengler (Blankenburg,Harz, 29 mai 1880 - 8 mai 1936, Munich)Trois ans plus tard, l'Allemand Oswald Spengler publie Le Déclin de l'Occident, une volumineuse réflexion d'actualité qui fait référence au sort tragique de l'empire romain et établit un parallèle avec le précédent conflit qui a brisé net l'essor de l'Europe.
En 1947, l'historien André Piganiol analyse la chute de l'empire romain d'après ce qu'il a vu de la France et de sa civilisation, qui frôlèrent la mort clinique suite à l'invasion de la Wehrmacht. Rétrospectivement, il frémit à la pensée de ce qu'il serait advenu de la France si les Germains l'avaient une nouvelle fois emporté :
« Le Bas-Empire est habituellement considéré comme le type même d’une époque de décadence (…) Il est trop commode de prétendre qu’à l’arrivée des barbares dans l’empire tout était mort, c’était un corps épuisé, un cadavre étendu dans son sang (…) La civilisation romaine n’est pas morte de sa belle mort.
Elle a été assassinée »
(L'Empire chrétien, 1947).
Arnold Joseph Toynbee (14 avril 1889 - 22 octobre 1975)Au milieu du XXe siècle, de 1934 à 1961, le grand historien britannique Arnold J. Toynbee publie une Étude de l'Histoire (A study of History) en douze volumes qui ramène l'Histoire universelle à un écheveau de civilisations qui naissent, croissent et meurent. Et que croyez-vous qu'il découvre ? Que son époque dominée par le face-à-face entre les démocraties occidentales et les régimes totalitaires d'Allemagne et surtout d'URSS compte une « civilisation occidentale » qui réunit comme par hasard l'Europe occidentale et le Nouveau Monde et une « civilisation orthodoxe » qui réunit les pays du bloc communiste et quelques autres.
Avec la fin de la guerre froide et l'irruption de la Grande Crise européenne, changement de perspective. L'Europe et l'Amérique du Nord tombent de leur piédestal et se voient concurrencées avec succès par la Chine et l'Extrême-Orient. Ils connaissent aussi des vagues d'immigration sans précédent dans l'histoire humaine. La bienséance et l'obligation de faire bonne figure conduisent les historiens à revoir leur copie : le déclin de Rome et les grandes invasions ne sont plus perçues comme des catastrophes mais comme des renaissances !
Dans Le Monde de l'Antiquité tardive (1971), l'historien irlandais Peter Brown remet au goût du jour le concept allemand d'Antiquité tardive, plus convenable que celui de Bas-Empire, pour désigner les derniers siècles de l'empire d'Occident. Il étend même ce concept du IIe au VIIIe siècle, de Caligula à Charles Martel, et fait valoir que cette époque s'est accompagnée d'innovations notables dans les techniques et la pensée politique !
Peter Brown et ses disciples minorent parallèlement l'effondrement des conditions de vie dans cette longue période et évoquent non plus le « déclin » ou la « chute » de l'empire romain mais sa « transformation » ou son « accommodement ». Ce dernier mot, employé par le Canadien Walter Goffart en 1980, est une façon de rassurer les Occidentaux qui pourraient s'inquiéter des phénomènes en cours en ce XXIe siècle, notamment le départ de leurs savoir-faire industriels et l'arrivée massive de populations démunies sur les rives de la Méditerranée...
Henri-Irénée Marrou (12 novembre 1904, Marseille - 11 avril 1977, Bourg-la-Reine)L'historien français Henri-Irénée Marrou reprend le concept d'Antiquité tardive dans un essai posthume : Décadence romaine ou antiquité tardive ? IIIe-IVe siècle (1977) mais le limite sagement aux deux siècles précédant les grandes invasions du Ve siècle. Il montre que, de fait, ces deux siècles ont été à l'origine de nombreuses innovations techniques et intellectuelles : le vêtement cousu, le livre relié, le moulin à eau et le moulin à vent, le néo-platonicisme et les Pères de l'Église etc.
Cette Antiquité tardive se prolonge bien au-delà du IVe siècle à Byzance. « Quelle grandeur manifeste cette romanité orientale ! Ainsi dans l'art : prenons comme symbole Sainte-Sophie. Après tout, il n'y a pas tant de monuments qu'on puisse, comme celui-là, situer au même niveau de perfection que le Parthénon ou Notre-Dame de Chartres ».
Ces innovations ne s'épanouirent pleinement que six siècles plus tard, aux alentours de l'An Mil, après que l'Occident eût retrouvé une certaine stabilité avec la fin des invasions.
Des « Barbares » parfois bien utiles
Arnold Toynbee, s'inspirant de l'historien arabe Ibn Khaldoun (1332-1406), voyait dans la mort de l'empire romain et de toutes les grandes civilisations la conjonction entre l'assaut des « prolétaires extérieurs » - les Barbares - et la défection des « prolétaires intérieurs »... On croirait lire La France périphérique de Christophe Guilluy (Flammarion 2014). Géographe classé à gauche, Christophe Guilluy n'évoque ni l'Histoire ni la chute de Rome mais apporte sa contribution au « déclinisme ». Il montre comment les classes dirigeantes actuelles ont conclu une alliance paradoxale avec les populations immigrées cependant que les classes populaires ont été reléguées dans les zones périurbaines.
La thèse d'Arnold Toynbee vient d'être remise au goût par un spécialiste d'Ibn Khaldoun, l'historien français Gabriel Martinez-Gros, dans un essai en tous points remarquable : Brève histoire des empires, comment ils surgissent, comment ils s'effondrent (Seuil, 2014). Il explique comment les « Empires », à commencer par l'empire romain, ont assuré leur pérennité en désarmant leurs sujets pour mieux les pressurer et en utilisant le produit des impôts pour recruter des troupes parmi les guerriers qui nomadisent aux frontières...

Une cité médiévale est née dans les ruines du palais de Dioclétien à Split (Croatie), photo : André Larané, 2014

Les Barbares ont bien existé

Sac de Rome par Alaric (JN Sylvestre, 1890, musée Paul Valéry, Sète) Aujourd'hui, l'archéologue britannique Bryan Ward-Perkins dénonce l'irénisme de Peter Brown et de ses disciples dans un essai décapant : La chute de Rome, Fin d'une civilisation (Oxford, 2005, traduction française : Alma, 2014). Il remet les pendules à l'heure... et les Barbares à leur place.
«  Dans la majeure partie de l'Orient méditerranéen et dans certaines parties de l'Occident, des fouilles et des prospections ont permis de conclure à l'existence d'une économie florissante de l'Empire tardif ». Cette prospérité permet d'entretenir une armée professionnelle qui comprend pas moins de 600.000 soldats.
Mais les conditions relativement clémentes de la vie en Occident au IVe siècle se dégradent considérablement au cours de la première décennie du Ve. « Du fait des invasions, c'est évident », souligne Bryan Ward-Perkins. Il a beau jeu de rappeler aussi les chroniques du Ve siècle, celui d'Alaric, de Saint Augustin, d'Attila et de Clovis. Elles mettent en évidence la violence des rapports entre Barbares et Romains dans la partie occidentale de l'Empire.
L'Orient romain échappe à ce mauvais sort, malgré la sévère défaite de l'empereur Valens face aux Goths, devant Andrinople, en 378. « Question de chance... et peut-être aussi de meilleure gestion politique ».
Et l'archéologue de conclure : « Les Romains, avant la chute, étaient aussi convaincus que nous le sommes, nous aujourd'hui, que leur monde resterait pour l'essentiel, tel qu'il était. Ils avaient tort. À nous de ne pas répéter leur erreur et de ne pas nous bercer d'une fallacieuse assurance ».
Publié ou mis à jour le : 2014-10-31 23:02:27




No comments:

Post a Comment